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Chapitre 5 : Création de contenu de qualité

par | Mar 21, 2024 | Non classifié(e)

Dans le chapitre précédent, nous avons vu les bases de l’optimisation on-page, de la structure des URLs aux balises meta en passant par le maillage interne. Mais le coeur du SEO, son carburant principal, reste le contenu, c’est-à-dire tout ce que vous allez proposer comme information et valeur ajoutée aux internautes.

Créer du contenu de qualité est un véritable défi, qui demande des compétences à la fois rédactionnelles, analytiques et stratégiques. Il ne s’agit pas seulement d’écrire sur ses thématiques clés en répétant quelques mots-clés, mais bien de construire une expérience unique et engageante pour le lecteur, qui va l’inciter à revenir, partager, commenter, acheter.

Dans ce chapitre, nous allons explorer les différentes facettes de la création de contenu SEO, depuis la définition de sa ligne éditoriale jusqu’à l’optimisation des différents formats en passant par les techniques de rédaction web. L’idée est de vous donner une méthodologie complète pour produire régulièrement des pièces de contenu qui sortent du lot, génèrent du trafic et convertissent.

Alors, prêt à libérer votre plume et devenir un expert du content marketing ? C’est parti !

5.1. Caractéristiques d’un contenu de qualité

Avant de se lancer tête baissée dans l’écriture, il est important de comprendre ce qui fait un contenu web de qualité aux yeux des moteurs de recherche et des internautes. Quels sont les critères d’un article, d’une page produit ou d’une vidéo capable de bien se positionner et de générer de l’engagement ?

Il n’y a pas de recette magique ni de formule universelle, mais on peut néanmoins dégager quelques grands principes d’un contenu à fort potentiel SEO et éditorial :

Unique et original

Le premier critère de qualité d’un contenu est son unicité, c’est-à-dire sa capacité à se démarquer de ce qui existe déjà sur le sujet. Dans un web saturé d’information, il est vital d’apporter un regard neuf, un angle différenciant, une valeur ajoutée réelle par rapport à la concurrence.

Cela ne veut pas dire qu’il faut réinventer la roue à chaque article, mais plutôt trouver sa façon bien à soi de traiter un sujet, en s’appuyant sur son expertise, son vécu, ses convictions. Un contenu de qualité assume un positionnement clair et un ton singulier, qui vont faire écho chez le lecteur.

Très concrètement, il faut bannir toutes les méthodes de production automatique qui se contentent de réagencer des contenus existants : spinning, traduction automatique, résumés de posts concurrents… Non seulement ce genre de contenu dupliqué n’apporte rien à l’internaute, mais il sera aussi fortement pénalisé par Google.

Pour tester l’unicité d’un contenu, rien de tel que de faire le test de la « valeur ajoutée » : une fois votre brouillon terminé, faites une recherche sur le sujet et demandez-vous honnêtement ce que votre article apporte de plus ou de différent par rapport aux résultats existants. S’il n’y a pas de réelle plus-value, c’est qu’il faut creuser davantage son angle !

Utile et pertinent

Un contenu de qualité se distingue aussi par son utilité et sa pertinence par rapport aux requêtes et aux attentes des internautes. Il ne s’agit pas d’écrire pour écrire, de « produire du contenu » de façon générique, mais bien de répondre à des besoins et des questions précises, de résoudre les problèmes concrets de son audience.

Pour y arriver, il est indispensable de bien connaître sa cible, ses personas, et de faire régulièrement des études de mots-clés et des analyses d’intention de recherche. Le but est de comprendre le besoin derrière chaque requête, et d’y apporter la réponse la plus complète et actionnables possible.

Par exemple, si vous écrivez un article sur « comment choisir son aspirateur robot », votre contenu devra aborder tous les critères de choix essentiels (puissance d’aspiration, autonomie, niveau de bruit, type de sol, connectivité…), donner des conseils très pratiques, proposer une sélection de produits adaptés à différents profils et budgets… L’idée est que le lecteur reparte avec toutes les clés en main pour faire son choix sereinement, sans avoir besoin d’aller chercher des compléments d’information ailleurs.

Pour tester la pertinence d’un contenu, mettez-vous dans la peau d’un internaute qui chercherait une réponse à sa question sur Google. Si votre contenu apparaissait dans les premiers résultats, serait-il vraiment utile et suffisant pour répondre à son besoin ? Aurait-il envie de le lire en entier, de le partager, d’interagir avec ? Si la réponse est non, c’est qu’il faut retravailler le fond pour coller au plus près des attentes !

Complet et approfondi

Autre caractéristique majeure d’un contenu de qualité : il traite son sujet de la façon la plus complète et approfondie possible, en allant chercher l’information là où les autres s’arrêtent. C’est ce qu’on appelle la « profondeur de contenu », un critère de plus en plus important dans les algorithmes de ranking, notamment depuis les mises à jour Google Panda.

Produire un contenu complet, cela veut dire :

  • Couvrir exhaustivement tous les aspects et toutes les questions liées au sujet principal
  • Aller chercher des données et des exemples précis pour étayer son propos
  • Citer ses sources et faire des liens vers des ressources complémentaires de qualité
  • Apporter son expertise et son point de vue, au-delà du simple résumé factuel
  • Mettre à jour régulièrement le contenu pour qu’il reste d’actualité et pertinent

Concrètement, un article complet sur un sujet devrait faire au minimum 1000 à 1500 mots, avec une structure en chapitres et sous-chapitres permettant d’aborder chaque aspect en détail. Pour les sujets les plus concurrentiels, il n’est pas rare de voir des formats encore plus longs et denses, de 3000 à 10 000 mots (appelés « pillar pages » ou « power pages »).

Bien sûr, la longueur à elle seule n’est pas un gage de qualité : tout dépend de la nature du sujet et des requêtes associées. Certains contenus peuvent être exhaustifs en 800 mots quand d’autres effleurent à peine le sujet en 3000 mots. L’essentiel est de trouver le bon équilibre entre concision et profondeur, en se mettant à la place du lecteur.

Pour évaluer la complétude de votre contenu, faites le test du « il manque quelque chose » : à la lecture de votre article, avez-vous l’impression qu’il manque des aspects essentiels du sujet, que certaines questions restent en suspens ? Faites éventuellement relire votre contenu à d’autres personnes pour avoir leur retour. Si besoin, n’hésitez pas à étoffer et clarifier jusqu’à ce que le traitement du sujet vous semble vraiment complet et auto-suffisant.

Accessible et digeste

Un contenu de qualité est aussi un contenu facile à lire et à comprendre pour l’internaute, quel que soit son niveau de connaissance initial sur le sujet. Même si vous vous adressez à un public expert, votre contenu doit rester accessible et digeste, en évitant le jargon technique, les phrases alambiquées et les blocs de texte indigestes.

Pour cela, il est important de respecter quelques règles de base de rédaction web :

  • Utiliser un vocabulaire simple et précis, en privilégiant les termes les plus recherchés par les internautes
  • Faire des phrases courtes (15-20 mots) et des paragraphes aérés (2-3 phrases)
  • Découper son contenu avec des titres et sous-titres explicites (H1, H2, H3…)
  • Mettre en évidence les mots-clés et les idées importantes (gras, italique, listes à puces…)
  • Illustrer son propos avec des images, schémas, citations, exemples
  • Inclure des tableaux et infographies pour synthétiser les données clés
  • Utiliser un ton convivial et s’adresser directement au lecteur

L’idée est que l’internaute puisse scanner rapidement votre contenu pour y trouver l’information qu’il cherche, puis approfondir s’il le souhaite. Votre texte doit être visuellement aéré, agréable à parcourir, ponctué de repères pour faciliter la navigation.

Au-delà de ces aspects formels, un contenu accessible se caractérise aussi par un vrai effort de pédagogie et de vulgarisation. Il ne s’agit pas de simplifier à outrance mais de rendre les concepts abordables en les expliquant, en les illustrant, en guidant le lecteur pas à pas. N’hésitez pas à définir les notions complexes, à donner des exemples concrets, à faire des analogies avec des situations connues.

Pour tester l’accessibilité de votre contenu, faites-le lire à une personne non experte du sujet et observez ses réactions : a-t-elle compris l’essentiel du message ? A-t-elle eu envie de lire jusqu’au bout ? A-t-elle buté sur certains passages ? Son retour vous aidera à clarifier et fluidifier votre texte pour le rendre plus digeste.

Objectif et factuel

Un autre pilier d’un contenu de qualité est son objectivité, c’est-à-dire sa capacité à présenter une information factuelle et vérifiée, sans parti pris excessif. Même si vous défendez un point de vue ou une recommandation, votre argumentation doit s’appuyer sur des données solides et des sources fiables.

Cet effort d’objectivité est particulièrement important pour les contenus YMYL (Your Money, Your Life), qui touchent à des sujets sensibles comme la santé, la finance ou la sécurité. Google est très attentif à la qualité et à la fiabilité des informations dans ces domaines, et n’hésite pas à déclasser les sites qui propagent de la désinformation ou des conseils douteux.

De façon générale, un contenu objectif se caractérise par :

  • Des affirmations étayées par des faits, des chiffres, des études
  • La mention systématique des sources, avec des liens vers les références
  • La présentation des différents points de vue et controverses sur un sujet
  • La nuance dans les propos et la reconnaissance des limites de son expertise
  • L’absence d’exagération, de sensationnalisme, de promesses irréalistes
  • Le respect de la propriété intellectuelle et des droits d’auteur

Bien sûr, l’objectivité à 100% n’existe pas et il est normal d’avoir un angle, une opinion sur son sujet. Mais celle-ci doit être honnête, mesurée et transparente pour le lecteur. Il ne s’agit pas de l’induire en erreur avec des informations biaisées ou de parti pris, mais de l’éclairer avec des éléments factuels pour qu’il se forge sa propre opinion.

Pour renforcer la crédibilité de votre contenu, vous pouvez notamment :

  • Vous appuyer sur des experts et des sources reconnues dans votre domaine
  • Intégrer des témoignages, avis clients, retours d’expérience
  • Mentionner clairement qui vous êtes, vos compétences et votre légitimité sur le sujet
  • Inviter l’internaute à vérifier par lui-même en consultant d’autres sources
  • Modérer vos propos et éviter les formules toutes faites (« le meilleur », « révolutionnaire »…)

Un contenu factuel et transparent inspirera davantage confiance à l’internaute, et favorisera un sentiment de fiabilité et d’autorité pour votre marque. C’est la clé pour construire une vraie relation sur le long terme !

Original et engageant

Enfin, un contenu web de qualité se doit d’être original et engageant sur la forme, c’est-à-dire qu’il doit accrocher l’attention de l’internaute, créer une émotion, susciter une réaction. Au-delà de l’exhaustivité et de l’expertise, un contenu doit aussi provoquer l’intérêt et donner envie d’aller plus loin.

Cela passe d’abord par un vrai travail sur les éléments d’accroche : le titre, le chapeau, les premières phrases de chaque paragraphe… Il faut soigner ces zones chaudes qui font toute la différence entre un contenu qui génère des clics et un contenu qui laisse indifférent. N’hésitez pas à être créatif, à jouer sur le mystère, l’émotion, l’inattendu pour attiser la curiosité.

Par exemple, au lieu d’un titre fade comme « Les avantages d’un aspirateur robot », on peut imaginer des accroches plus « punchies » :

  • « Aspirateur robot : le coup de coeur de millions de ménages ! »
  • « 5 bonnes raisons de craquer pour un aspirateur robot dès maintenant »
  • « Aspirateur robot : fini l’esclavage, place à la liberté ! »
  • « La vérité sur les aspirateurs robots : gadget ou révolution ? »

Bien sûr, le titre seul ne suffit pas, il faut ensuite tenir ses promesses dans le corps du contenu, en maintenant l’intérêt par différents procédés :

  • Des phrases d’accroche percutantes pour introduire chaque partie
  • Des questions qui interpellent le lecteur (« Vous en avez assez de passer l’aspirateur ? »)
  • Un ton vivant et dynamique, avec du rythme dans les enchaînements
  • Une forte dimension narrative et émotionnelle (storytelling)
  • Des anecdotes, témoignages et retours d’expérience pour humaniser le propos
  • Des visuels attractifs et légendés (photos, infographies, gifs animés…)
  • Des vidéos et podcasts pour varier les formats et capter l’attention
  • De l’humour et de la légèreté quand le sujet s’y prête

Autre levier d’engagement : l’interactivité, qui consiste à impliquer directement le lecteur dans votre contenu. Cela peut passer par :

  • Des sondages et quiz pour recueillir son avis
  • Des simulateurs et calculateurs (ex : estimez vos économies avec un aspirateur robot)
  • Des jeux-concours avec lots à gagner
  • Des exercices pratiques et défis à relever
  • Un espace commentaire ouvert et animé pour échanger sur le sujet

L’idée est que l’internaute ne soit pas passif face à votre contenu, mais qu’il ait différentes occasions d’agir, de s’exprimer, de contribuer. Plus il sera impliqué, plus il mémorisera votre message et aura envie de le partager.

Enfin, un contenu engageant doit donner des perspectives et inciter à l’action, que ce soit pour :

– Lire un autre article connexe (maillage interne)
– S’abonner à une newsletter ou un flux RSS
– Laisser un commentaire ou un avis
– Partager le contenu sur les réseaux sociaux
– Télécharger un livre blanc ou s’inscrire à un webinaire
– Contacter un commercial pour obtenir plus d’infos
– Ajouter un produit au panier ou finaliser une commande

Pour cela, utilisez des call-to-action (CTA) clairs et visibles tout au long de votre contenu, sous forme de boutons, de liens, d’encadrés, de pop-up… Chaque CTA doit exprimer un bénéfice et guider l’internaute vers l’étape suivante de son parcours. Par exemple : « Découvrez nos autres astuces pour un ménage facile », « Profitez de notre offre spéciale aspirateurs -30% », « Besoin d’aide pour choisir ? Discutez avec un expert »…

L’engagement est un facteur clé de succès pour un contenu web, car il favorise à la fois :

– Le temps passé sur la page et le nombre de pages vues, synonymes d’un bon taux de rebond
– Les partages et commentaires sur les réseaux sociaux, qui génèrent de la visibilité gratuite
– Les inscriptions et conversions, qui prouvent la performance business du contenu
– Le lien émotionnel avec votre marque, qui consolide la fidélité et la recommandation

C’est pour cela que l’engagement est de plus en plus pris en compte par les algorithmes de Google, en complément des critères « classiques » comme la pertinence ou l’autorité. Un contenu original et inspirant maximisera son potentiel de trafic et de conversion !

Recap : les 6 piliers d’un contenu web de qualité

En résumé, on peut retenir 6 caractéristiques essentielles qui font la différence entre un contenu quelconque et un contenu à forte valeur ajoutée pour l’utilisateur et pour le référencement :

1. Unique et original : il apporte un angle différenciant par rapport à l’existant
2. Utile et pertinent : il répond précisément aux attentes et questions des internautes
3. Complet et approfondi : il traite le sujet dans sa globalité, sans aspect manquant
4. Accessible et digeste : il est facile à lire, à comprendre et à parcourir
5. Objectif et factuel : il s’appuie sur des données vérifiées et mentionne ses sources
6. Original et engageant : il suscite l’intérêt, l’émotion et l’action de l’internaute

Gardez toujours en tête ces 6 piliers au moment de concevoir votre ligne éditoriale et vos briefs de contenus. Intégrez-les aussi dans vos grilles d’analyse et vos critères de relecture avant publication.

Bien sûr, produire un contenu qui coche toutes ces cases demande beaucoup de travail, de créativité et de rigueur. C’est un véritable métier, qui nécessite des compétences à la fois rédactionnelles, SEO et marketing. Mais c’est la clé pour sortir du lot dans un web saturé d’infos et créer une vraie relation de confiance avec son audience.

Dans la suite de ce chapitre, nous verrons justement comment mettre en pratique ces principes pour concevoir une stratégie de contenu performante. Quels process et outils mettre en place pour produire régulièrement des pièces qui répondent à ces standards de qualité ? Comment les optimiser pour le SEO sans perdre en fluidité et en personnalité ? Comment mesurer et valoriser leurs résultats ? Stay tuned !

5.2. Rédaction pour les utilisateurs et les moteurs de recherche

Maintenant que nous avons posé les bases d’un contenu web de qualité, voyons comment les appliquer concrètement dans sa stratégie éditoriale SEO. Car produire des contenus pour le référencement naturel, c’est toujours jongler entre deux impératifs :

– Satisfaire les internautes, leur proposer une expérience unique et engageante
– Satisfaire les moteurs de recherche, répondre à leurs critères pour bien se positionner

La bonne nouvelle, c’est que ces deux objectifs sont de plus en plus convergents. Avec les progrès de l’intelligence artificielle, Google est désormais capable d’analyser finement la qualité des contenus et l’expérience utilisateur. Son but ultime est de mettre en avant les sites qui apportent une réelle valeur ajoutée, et pas ceux qui se contentent d’empiler des mots-clés.

Autrement dit, ce qui est bon pour l’internaute (clarté, exhaustivité, expertise…) est aussi bon pour le SEO, et inversement. En écrivant pour les humains, vous optimisez aussi pour les moteurs, à condition de respecter certaines bonnes pratiques.

Voici quelques conseils pour trouver le juste équilibre entre rédaction naturelle et optimisation SEO.

Choisir ses mots-clés avec soin

La première étape d’un contenu optimisé pour le référencement est de bien choisir ses mots-clés cibles, c’est-à-dire les requêtes sur lesquelles vous voulez vous positionner dans les moteurs de recherche. C’est la pierre angulaire de toute votre stratégie éditoriale, qui va guider le choix de vos sujets et la manière de les traiter.

Pour sélectionner les bons mots-clés, il faut croiser trois critères :

– La pertinence par rapport à votre activité et votre cible. Choisissez des expressions en lien direct avec votre offre et votre expertise, que vos clients potentiels sont susceptibles de taper dans Google.

– Le potentiel de trafic, mesuré par le volume de recherches mensuel. Privilégiez les mots-clés qui génèrent un nombre significatif de requêtes, sans pour autant viser uniquement la tête de gondole. Le « long tail » (mots-clés de niche) peut être une excellente source de trafic qualifié.

– Le niveau de concurrence, évalué par la difficulté à se classer dans le top 10 des résultats. Plus la concurrence est forte, plus il sera long et coûteux de percer sur un mot-clé. À l’inverse, une concurrence modérée représente une opportunité à saisir.

L’idéal est de trouver le bon équilibre entre ces trois dimensions, en choisissant des mots-clés pertinents, générant un trafic intéressant et accessibles à votre niveau d’autorité. N’hésitez pas à viser quelques mots-clés ambitieux sur le long terme, mais concentrez vos efforts sur les « quick wins » réalistes à court terme.

Pour vous aider dans cette sélection, vous pouvez utiliser des outils d’analyse de mots-clés comme Google Keyword Planner (gratuit), Semrush, Ahrefs ou Moz Keyword Explorer (payants). Ces outils vous donneront des données précieuses sur les volumes de recherche, la saisonnalité, la concurrence, les variations de requêtes… De quoi construire un plan éditorial solide et cohérent !

Une fois vos mots-clés choisis, pensez à les intégrer naturellement dans vos contenus, sans forcer la dose. La priorité reste la fluidité de lecture pour l’internaute. Voici les principaux emplacements où glisser vos expressions-clés :

– Le titre de la page (balise <title>) : placez si possible votre mot-clé principal, en début de titre s’il est concis. Le titre apparaît dans les résultats de recherche Google et influence fortement le taux de clic. Exemple : « Aspirateur robot : le comparatif des meilleurs modèles 2021 ».

– L’URL de la page : intégrez votre mot-clé de façon lisible et en évitant les termes vides. Privilégiez une URL courte et descriptive, en utilisant des tirets pour séparer les mots. Exemple : « monsite.com/aspirateur-robot-comparatif ».

– Le titre principal (balise <h1>) : le titre principal doit reprendre votre mot-clé cible de la façon la plus naturelle possible, au début si c’est pertinent. Il doit avant tout accrocher le lecteur et bien refléter l’angle du contenu.

– Les sous-titres (balises <h2>, <h3>…) : utilisez les sous-titres pour structurer votre texte de façon logique et y glisser des déclinaisons de votre mot-clé principal ou des expressions connexes. Exemple : « Les X critères pour bien choisir son aspirateur robot », « Notre sélection des X meilleurs aspirateurs robots »…

– Le corps du texte : répartissez vos mots-clés tout au long de votre contenu, en variant les formulations pour éviter les répétitions. Evitez le bourrage et concentrez-vous sur un placement pertinent, notamment dans l’introduction et la conclusion.

L’idée est d’entourer votre contenu d’un « cocon sémantique » qui laisse transparaître votre sujet principal, sans pour autant nuire à la qualité rédactionnelle. Pour vous aider à trouver ce juste équilibre, une bonne astuce est d’écrire d’abord votre article de façon totalement naturelle, puis de l’optimiser ensuite à la marge avec vos mots-clés. Vous éviterez ainsi les tournures artificielles ou maladroites qui peuvent rebuter le lecteur.

Autre élément important pour l’optimisation SEO : la balise méta-description, qui apparaît sous le titre dans les résultats Google. Cette courte description de 150-160 caractères n’a pas d’impact direct sur le positionnement mais influence grandement le taux de clic. Elle doit donc donner envie à l’internaute de visiter votre page, en reprenant le mot-clé cible et en mettant en avant votre proposition de valeur unique. Exemple : « Découvrez notre comparatif des 10 meilleurs aspirateurs robots du moment. Astuces, avis d’experts et promos exclusives ! »

En résumé, une bonne intégration des mots-clés doit être à la fois :

– Ciblée : on se concentre sur un mot-clé principal par page, entouré de quelques variantes
– Naturelle : les mots-clés sont intégrés de façon fluide, sans répétitions ni lourdeurs
– Stratégique : les mots-clés sont placés dans les zones chaudes qui ont le plus de poids SEO

Cette optimisation sémantique sera renforcée par un maillage interne qui relie intelligemment vos pages entre elles. Chaque lien interne contribue en effet à faire circuler le « juice » SEO et à renforcer la cohérence de votre architecture. N’hésitez donc pas à citer vos contenus les uns envers les autres, avec des liens et ancres optimisées. C’est excellent aussi pour l’expérience utilisateur !

Soigner sa structure et sa mise en page

Au-delà des mots-clés, un contenu optimisé pour le SEO doit aussi soigner sa structure et sa mise en page pour faciliter la compréhension des moteurs de recherche. Google apprécie en effet les contenus bien hiérarchisés, qui utilisent les bons repères sémantiques et qui sont facilement « scannables » visuellement.

Voici les principaux éléments d’une structure SEO-friendly :

– Un titre principal (balise <h1>) unique et explicite, qui reprend le mot-clé cible et accroce le lecteur

– Des sous-titres (balises <h2>, <h3>…) qui segmentent logiquement le contenu et intègrent des mots-clés secondaires

– Des paragraphes courts (idéalement 2-3 phrases), aérés par des sauts de ligne

– Des listes à puces ou numérotées pour rythmer le texte et mettre en avant les points clés

– Des citations (<blockquote>) et des passages en gras (<strong>) ou en italique (<em>) pour appuyer le propos

– Des images avec une balise <alt> optimisée décrivant leur contenu

– Des légendes sous les images pour les replacer dans le contexte

– Des liens internes pointant vers des ressources complémentaires du site

– Des liens externes (en nofollow) vers des sources de qualité pour étayer le propos

– Une table des matières (balisée) et/ou un chapô introductif pour résumer le contenu

Le but est d’avoir une page structurée de façon claire et cohérente, comme un livre bien construit avec ses titres, sous-titres, chapitres et paragraphes. Cela permet à Google de saisir directement le sens et les articulations de votre contenu, sans avoir à le « deviner ». Et bien sûr, une structure logique est aussi plus facile et agréable à lire pour l’internaute.

Sur le plan visuel, il est aussi important de soigner la mise en page pour rendre le contenu attractif et digeste. Quelques bonnes pratiques :

– Aérer la page avec des espaces et des sauts de ligne, éviter les gros pavés de texte
– Limiter la largeur des paragraphes pour un confort de lecture (max 700-800 pixels)
– Utiliser une police lisible, en taille suffisante (minimum 16 pixels) et avec un bon contraste
– Mettre en avant les idées clés avec de la typographie (gras, italique, couleur…)
– Illustrer le texte avec des visuels pertinents et légendés (photos, schémas, gifs animés…)
– Intégrer des éléments interactifs (vidéos, infographies, tweets…)
– Proposer un sommaire cliquable en début d’article avec des liens d’ancrage

L’idée est que votre contenu soit visuellement attractif, facile à parcourir et à comprendre dès le premier coup d’œil. Le lecteur doit pouvoir en saisir les idées essentielles en quelques secondes en scannant la page. N’hésitez donc pas à accrocher son regard avec tous les moyens du web : images, couleurs, typographie, interactivité…

Une bonne expérience utilisateur génèrera un meilleur engagement, et donc des signaux positifs pour Google : temps passé sur la page, taux de rebond, taux de clic suivant… Autant de métriques scrutées par l’algorithme pour évaluer la qualité des contenus.

Adaptez-vous donc systématiquement à votre cible et à son mode de consommation : un internaute ne lira pas de la même façon un article de fond, un tuto vidéo ou une page produit. À chaque type de contenu sa structure et son rythme !

Créer des contenus longs et riches

Autre levier majeur d’optimisation SEO : la longueur et la richesse des contenus. Depuis l’avènement du contenu roi et des mises à jour Google Panda, les moteurs de recherche accordent une importance croissante à la profondeur et l’exhaustivité des pages.

Fini le temps des articles minimalistes de 300 mots bourrés de mots-clés ! Pour vraiment se démarquer, un contenu doit désormais aller en profondeur dans le traitement de son sujet, en abordant tous les aspects essentiels et en apportant une réelle valeur ajoutée par rapport à l’existant. C’est ce qu’on appelle le « long form content » ou « contenu de format long ».

Un contenu long se caractérise par :

– Un volume de texte conséquent : en général de 1000 à 3000 mots, voire plus selon le sujet. Le minimum recommandé par la plupart des experts se situe autour de 1500-2000 mots.

– Une structure en profondeur : le contenu est divisé en plusieurs parties et sous-parties qui explorent les différentes facettes du sujet. On parle aussi de « clusters » ou « grappes » de contenu.

– Une forte densité d’information : chaque paragraphe apporte des données, des explications, des exemples qui enrichissent la compréhension. On évite la « baratin » et les longueurs inutiles.

– Des médias variés : le texte est complété par des images, des vidéos, des infographies, des tableaux qui illustrent et synthétisent le propos.

– Des sources externes : le contenu s’appuie sur des études, des rapports, des avis d’experts qui renforcent sa crédibilité et son autorité.

L’idée est de faire le tour complet d’une question pour être la meilleure ressource sur le sujet. On parle aussi de « cornerstone content » ou « pillar page » pour désigner ces contenus piliers qui font référence sur un domaine.

Pour reprendre notre exemple sur les aspirateurs robots, un contenu de format long pourrait être un guide complet de 3000 mots qui aborderait en détail :

– L’historique et les grandes évolutions des aspirateurs robots
– Leur fonctionnement : technologies, modes de navigation, connectivité…
– Les critères de choix : puissance d’aspiration, autonomie, niveau sonore, programmation, budget…
– Les grandes marques et leurs modèles phares (comparatif)
– Les avantages et limites par rapport à un aspirateur classique
– Les bonnes pratiques d’utilisation et d’entretien
– Les accessoires et consommables compatibles
– Les questions fréquentes des utilisateurs

… Le tout appuyé par des photos, des vidéos de démonstration, des schémas techniques, des tableaux comparatifs, des avis clients, des interviews de spécialistes…

L’intérêt des contenus longs est multiple pour le SEO :

– Ils permettent de se positionner sur des requêtes à fort volume, très concurrentielles, en prouvant son expertise par la qualité.

– Ils génèrent naturellement plus de longue traîne : en couvrant largement un sujet, ils se positionnent sur de nombreuses requêtes secondaires, notamment des questions (pourquoi, comment, quel, où…).

– Ils favorisent l’engagement : un contenu riche et bien structuré va générer plus de temps passé, plus de pages vues, moins de rebonds… Et il créera une forte incitation à revenir, s’abonner, partager.

– Ils attirent plus facilement des liens entrants : un contenu de référence sera naturellement cité et recommandé par d’autres sites, ce qui booste l’autorité du domaine.

– Ils sont favorisés par Google : RankBrain, l’algorithme d’apprentissage automatique de Google, valorise clairement les contenus longs qui répondent en profondeur à l’intention de recherche.

Bien sûr, faire long ne veut pas dire faire vide ou diluer son contenu ! Chaque paragraphe doit apporter de la valeur, être pertinent par rapport à la promesse initiale. Il ne s’agit pas d’écrire pour écrire, mais d’écrire utile et consistant.

Par ailleurs, la longueur idéale varie selon le type de requête et de contenu : une page produit pourra se contenter de 300-500 mots bien optimisés, un article de blog tournera plutôt autour de 1000-1500 mots, tandis qu’un guide d’achat pourra grimper jusqu’à 4000-5000 mots. À vous d’étudier les contenus les mieux classés sur vos requêtes cibles pour définir le bon format.

Pour autant, la tendance est clairement aux contenus longs et denses, qui creusent leur sujet. Une étude de Backlinko sur 1 million de résultats Google a montré que la longueur moyenne des contenus dans le top 10 était de… 1890 mots ! Preuve que la quantité (associée à la qualité) reste l’un des facteurs SEO les plus déterminants.

Alors, prêt à vous lancer dans le grand bain du contenu long ? Voici quelques conseils pour bien structurer vos articles :

– Rédigez d’abord un plan détaillé de votre contenu, en hiérarchisant bien vos idées des plus importantes aux plus secondaires. Chaque partie doit découler logiquement de la précédente.

– Répartissez vos mots-clés de façon cohérente dans vos différentes parties : mot-clé principal dans le titre et les intertitres de haut niveau (H1, H2), déclinaisons dans les sous-parties (H3, H4)…

– Variez les types de contenu au sein de l’article : alternez paragraphes, listes, citations, interviews, infographies… pour dynamiser la lecture.

– Intégrez des médias pertinents et attractifs à intervalles réguliers : au moins une image tous les 300 mots est un bon ratio pour illustrer votre propos.

– Synthétisez les idées clés dans un résumé introductif (chapô) et une conclusion qui reprend les points à retenir.

– Ajoutez une table des matières en début d’article avec des ancres pour faciliter la navigation.

– Intégrez des call-to-actions (CTA) et des liens internes pour encourager la poursuite de la lecture sur des contenus similaires.

– Permettez le partage social avec des boutons bien visibles et des phrases d’incitation.

– Relisez-vous plusieurs fois pour vérifier la cohérence globale et traquer les fautes et lourdeurs.

Un contenu long doit être irréprochable à tous les niveaux : fond, forme, structure, fluidité… Mieux vaut passer plus de temps à le peaufiner, quitte à publier moins souvent, plutôt que de sortir des articles bâclés et superficiels. En SEO, c’est (vraiment) la qualité qui prime sur la quantité !

Mettre à jour et étoffer ses contenus

Dernier point important pour un contenu optimisé : il doit être actualisé et enrichi régulièrement pour rester pertinent dans le temps. C’est particulièrement vrai pour les sujets d’actualité, les comparatifs de produits/services, les guides pratiques qui évoluent vite.

Google accorde en effet une grande importance à la fraîcheur et à l’exhaustivité des contenus, qu’il mesure via différents critères :

– La date de publication initiale et la date de dernière mise à jour
– La fréquence des modifications apportées au contenu
– L’ajout de nouveaux paragraphes, exemples, sources…
– La quantité et la date des commentaires et partages sociaux
– Les nouveaux liens entrants pointant vers la page

Plus un contenu est mis à jour et étoffé, mieux il sera considéré par Google. La régularité est donc un facteur SEO à part entière, au même titre que la longueur ou la richesse des contenus.

Cela vaut aussi pour l’expérience utilisateur : un internaute qui tombe sur un comparatif obsolète ou un article dépassé aura une mauvaise image du site, peu importe son classement dans Google. Et il ne reviendra probablement pas de sitôt !

Pour entretenir la « freshness » SEO et UX de vos contenus, adoptez les bonnes habitudes suivantes :

– Mettez en place une routine de mise à jour de vos contenus les plus stratégiques : au minimum tous les 6 mois, idéalement tous les 2-3 mois sur les sujets qui bougent vite.

– Vérifiez régulièrement vos contenus les plus consultés dans Google Analytics : dès que le trafic commence à baisser sur un article, c’est le signe qu’il est temps de le rafraîchir !

– Ajoutez systématiquement les derniers chiffres, tendances, actualités sur le sujet. Étoffez aussi avec de nouveaux exemples, témoignages, visuels…

– Supprimez ou mettez à jour les informations caduques : prix, caractéristiques produit, procédures, liens morts…

– Changez la date de l’article et indiquez « Mis à jour le… » pour signaler la modification aux lecteurs et aux moteurs. Vous pouvez aussi détailler les changements apportés.

– Faites des modifications substantielles et utiles, pas juste quelques retouches cosmétiques : l’idée est vraiment d’apporter de la nouvelle valeur.

– Relancez la promotion de l’article une fois mis à jour : nouveaux partages sociaux, newsletter, liens internes… De quoi lui redonner un coup de boost auprès de Google !

– Surveillez l’impact de vos mises à jour sur le trafic et les positions dans la Search Console : en cas de progression, poursuivez sur la même voie. En cas de recul, essayez de comprendre ce qui n’a pas fonctionné, et corrigez le tir rapidement.

Mettre à jour ses contenus demande du temps et de l’organisation, surtout quand on a un gros volume d’articles. Mais c’est un investissement très rentable sur le long terme : cela permet de pérenniser ses positions, de réactiver des contenus qui stagnent, et même de ressusciter de vieux articles avec un fort potentiel.

C’est aussi une très bonne stratégie en complément de la production de contenus frais : en alternant nouveaux articles et mises à jour, vous combinez l’attractivité de la nouveauté et la solidité des contenus bien établis. De quoi maximiser votre présence dans les SERP !

En conclusion, écrire pour son audience tout en optimisant pour Google est un équilibre subtil qui demande de la pratique et de l’agilité. La clé est de toujours privilégier la qualité, la pertinence et la valeur ajoutée pour l’utilisateur. Les facteurs « techniques » (mots-clés, balises, structure…) ne sont que des leviers pour renforcer et finaliser cette qualité intrinsèque.

N’ayez donc pas une approche rigide et figée du SEO, mais adaptez-vous en permanence aux évolutions des algos, des usages et des attentes de vos lecteurs. Un contenu optimisé pour 2015 ne le sera pas forcément pour 2021, et inversement. Le SEO est une matière vivante qui exige de se réinventer sans cesse !

L’essentiel est de garder en tête ces grands principes :

– Ciblez des mots-clés pertinents et atteignables
– Intégrez-les de façon naturelle et cohérente
– Structurez en profondeur avec des repères sémantiques clairs
– Écrivez des contenus longs, riches et diversifiés
– Actualisez et étoffez régulièrement vos pièces stratégiques

… Et bien sûr, mesurez et analysez constamment vos résultats SEO pour identifier vos forces, faiblesses et points d’amélioration. Un contenu optimisé est un contenu qui performe sur le long terme, pas seulement le jour de sa publication !

Dans le prochain chapitre, nous verrons comment appliquer ces grands principes à travers différents types et formats de contenus, du plus classique au plus innovant. Direction, les vidéos, infographies, livres blancs et autres contenus enrichis qui boostent le SEO !

5.3. Types de contenu (articles, infographies, vidéos, etc.)

Si l’article de blog est le format roi du SEO, il est loin d’être le seul moyen de générer du trafic organique qualifié. Pour se démarquer dans les SERP et répondre aux nouveaux usages des internautes, il devient essentiel de diversifier ses types de contenus et de supports.

Non seulement cela vous permet de toucher plus largement votre audience, mais c’est aussi un excellent moyen de renforcer votre expertise et votre autorité de marque. En variant les formats, vous montrez à Google que vous êtes capable de traiter un sujet en profondeur, en allant au-delà du simple texte.

Alors, quels sont les principaux types de contenus plébiscités par le SEO en 2023 ? Comment les optimiser pour en tirer le meilleur parti ? Petit tour d’horizon des incontournables et des formats plus originaux qui ont le vent en poupe.

L’article de blog ou page ressource

Commençons par le plus classique mais non des moindres : le bon vieux article de blog, aussi appelé page ressource ou « pillar page ». C’est la base de toute stratégie de content marketing, et souvent le point d’entrée principal du trafic organique.

Pour rappel, un article optimisé SEO doit être :

– Centré sur une thématique et une intention claire
– Structuré avec des titres et sous-titres hiérarchisés
– Rédigé de façon fluide et digeste, en vocabulaire naturel
– Sourcé avec des liens internes et externes de qualité
– Agrémenté d’images et de médias pour illustrer le propos
– Suffisamment long et riche pour traiter le sujet en profondeur
– Actualisé et étoffé régulièrement pour maintenir sa pertinence

Pour aller plus loin que le simple article, pensez aux formats éditoriaux « premium » comme :

– Le guide pratique : un contenu pédagogique et exhaustif qui explique pas à pas une méthode, un processus, une technique… L’idée est de se positionner comme un expert bienveillant qui accompagne son lecteur de A à Z sur un sujet donné.

– Le dossier thématique : un contenu très riche et structuré qui aborde tous les aspects d’un sujet ou d’une problématique. Cela peut inclure des interviews d’experts, des témoignages, des reportages, des data visualisations… L’idée est de faire un état de l’art complet et de devenir la référence incontournable sur le thème.

– Le livre blanc : un document PDF généralement assez long (>10 pages) qui traite un sujet en profondeur, avec une approche didactique et des données exclusives. C’est un excellent moyen de générer des leads qualifiés, en le proposant en téléchargement contre une adresse email. Très prisé en B2B notamment.

Ces formats « longs » sont très appréciés de Google, car ils dénotent un vrai effort éditorial et répondent en détail aux interrogations des internautes. Bien optimisés, ils peuvent doper significativement le trafic organique d’un site.

Pour autant, vous devez garder à l’esprit que l’algorithme de Google évolue sans cesse pour s’adapter aux nouveaux usages. Depuis quelques années, on observe une montée en puissance des contenus dits « enrichis », qui mixent texte, image, son et vidéo. Des formats très populaires auprès des internautes… Et donc des moteurs !

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